
mardi 6 avril 2010
m96/m95



Pour commencer, ce superbe duo de galaxies dans le Lion, à quelques degrés de Régulus, observé le 4 avril 2010, à Sainte Gemme, en Brenne. Ensuite: le trio autour de M105, un très joli champ permettant de tester le télescope sur des magnitudes allant graduellement de 9,5 / 11 / 12,5.Ce petit nid de galaxie appartient au groupe "M96".
vendredi 2 avril 2010
vendredi 19 mars 2010
M33

Galaxie difficile à observer, M33 n'en demeure pas moins un joyau boréal. Elle exige des conditions parfaites. Cette belle galaxie, de la taille apparente de la pleine lune, a commencé à me dévoiler son bras spiral nord, en vision décalée, sous un ciel parfait de Normandie. Une plus récente observation en novembre dernier aura été moins fructueuse.
lundi 8 mars 2010
M101

M101 est une magnifique galaxie, mais dont la dimension spectaculaire diminue la magnitude apparente. Ainsi, comme M33, elle requiert de très bonnes conditions d'observation, comme par exemple une nuit sans lune. Lorsque je l'ai observée, le premier quartier de lune était sur le point d'apparaitre à l'est… quand il est apparu, elle était devenue quasiment invisible ! M101 est plus généreuse en photographie, néanmoins, elle reste un de mes sujets favoris.
M65, M66 et NGC3628
M3
Mars

Le sujet pénible… Mars, ou Arès chez les Grecs. Savez-vous qu'Antarès fût ainsi nommée pour l'ombrage qu'elle faisait à l'orange planète dans le ciel ? Quoi qu'il en soit, Mars reste à mon goût un minuscule confetti orangé. Parfois, entre deux écarts de turbulence, j'aperçois à la limite la calotte polaire, et cette micro pénombre brune sur le disque (Syrtis Mayor).
Anecdote amusante: le soir de ce dessin, je pointe avant de me coucher la belle rouge. Et je la vois littéralement danser dans l'oculaire, floue quelle que soit la mise au point !!! Je me dis qu'il est vraiment temps d'aller dormir et vérifie la collimation du miroir… avant de constater que je l'avais pointée quand Mars trônait tout simplement à 5° au dessus de la cheminée de la maison. L'air chaud et l'optique jouent souvent des tours, on appelle d'ailleurs cela un mirage.
jeudi 4 mars 2010
M13, l'amas d'hercule.

Spectacle magnifique et classique des nuits astronomiques, sa première découverte fût émouvante, ma précédente lunette Perl de 60 ne révélait qu'une boule de neige brillante et floue. Le 200mm montre déjà au moins 50 étoiles éparses de brillances différentes, déjà à 50x. En poussant à 133x, voir 200x, j'en aperçois plus de 100 en vision directe.

M45, les Pléïades

Malheureusement incomplètes dans mon oculaire bas de gamme Plossl Meade de 25mm, les pléiades semblent offrir leur meilleur profil aux jumelle des 80mm, où elles apparaissent dans leur intégralité. L'atout du 200mm: l'observation discrète de la nébuleuse diffuse NGC1435 qui voile Mérope, une des sept étoiles principales aux noms mythologiques (Astérope, Électre, Maïa, Taygète, Sélène et Alcyone, filles d'Atlas et Pléioné).
M42
Saturne

La première fois que l'on voit apparaitre la planète aux anneaux dans un oculaire de télescope, on prend en compte la dimension à la fois réelle et surnaturelle de la cosmologie, ce qui provoque un choc. A plus de 300x, dans un T200, la planète semble floter dans le vide, ce qui n'est pas si paradoxal puisque Saturne est un astre plus léger que l'eau (elle pourrait flotter dans un grand océan). J'ai pu observer sans problème la division de Cassini, mais pas celle de Enke, plus petit et proche du disque. Sa surface laissait entrevoir une bande légèrement plus sombre.
M57, la nébuleuse de la Lyre

Ce petit anneau de fumée plus 1,4' d'arc, témoin d'un explosion d'une étoile il y a 8000 ans. La théorie d'expansion des nébuleuses planétaires tend à démontrer que l'expansion depuis l'étoile centrale est de 1" d'arc / siècle. elle est très belle également à 50x, ou elle ressemble à une gamette ovoïde perdue au milieu d'un grand champs d'étoiles…
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